VISITE DE L'USINE ELEVATOIRE
DE BRIARE LE CANAL
Nous sommes sur les bords de Loire. Pour alimenter le canal de Briare et compenser les pertes dues aux fuites, à l'évaporation et aux bassinées, il faut l'alimenter en eau artificiellement. L'usine élévatoire de Briare en est une source. |
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Si vous arrivez par le pont canal, vous ne manquerez sûrement pas d'apercevoir la haute cheminée (40 mètres) de l'usine élévatoire qui fait face au port de commerce. |
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Depuis 1933, ces quatre électro-pompes de 400 chevaux chacune fonctionnaient déja à l'électricité. A la création l'usine fonctionnait à la vapeur d'ou la hauteur de la salle qui les abrite. |
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En cas de besoin, par un simple coup de téléphone, le préposé pouvait les enclencher. |
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Aujourd'hui encore, cette électro-pompe est en état de fonctionner. Elle sert en pompe de secours. |
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A l'étage inférieur, la pompe aspire l'eau de la Loire puis la refoule. Parcourant 14 kilomètres dans une rigole, cette eau atteint le bief de partage à La Gazonne. |
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Les changements de régimes des pompes entraînaient la rupture des conduites. Lors de la modernisation en 1996, deux anti "coups de bélier" sont installés. |
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Pour enclencher les pompes, il faut au préalable les gaver. C'est cette petite pompe qui était en charge de ce travail. |
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Enfilons notre scaphandre, nous descendons vers le lit de la Loire. |
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Bien au dessus des pompes, les marques des caprices de ce fleuve sauvage : La Loire. |
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Par ce tunnel, les eaux de la Loire pénètrent. La prise d'eau est protégée par deux enrochements en gabions. Nous sommes à 347 mètres du pont-Canal. |
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Grâce à un ingénieux système sur rail, les pompes viennent se mettre en place assurant l'étanchéité avec la tuyauterie. A ce moment là, le débit passe à 220 litres / seconde. |
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Au dessus, ces puits de lumière servent aussi pour les besoins de maintenance. |
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Quel est donc cet instrument ? Simplement un chalumeau découpeur sous-marin type Picard H7. Le modèle de 1937 utilise l'oxhydrique et l'hydrogène en 1950, l'hydrogène est remplacé par du propane. |
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Depuis 1894, l'usine élévatoire a subi bien des améliorations, la preuve en image : Sur ce mur, trois générations de compteur électrique. |
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Dans ce bureau l'ordinateur gère les besoins en eau en fonction de la pluviomètrie et du nombre de passage de bateaux |
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L'eau puisée fait varier le niveau de la bâche entraînant l'ouverture ou la fermeture de vannes supplémentaires. |
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Nous sommes en période hivernale, pas besoin d'alimenter le canal par l'usine, les vannes sont fermées. |
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Un dernier coup d'oeil à cette usine, patrimoine de la ville et du canal de Briare. Pour en savoir plus sur sa construction rendez-vous ICI. |
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Sous ce trottoir qui nous emmène vers la sortie, nous réalisons que nous sommes à 25 mètres au dessus du niveau de l'étiage de la Loire. |
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Remerciement au subdivisonnaire J.N. LAMBERT & B. VITAL qui m'ont permis de faire ce reportage. |
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